AprĂšsquatre ans d'enquĂȘte, les juges d'instruction en charge de l'affaire dans l'Hexagone ont demandĂ© le renvoi de 14 suspects devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, dont les quatre
Aixen-Provence - Une femme au caractÚre difficile, travailleuse, mais "une mÚre aimante": c'est le portrait que le clan Pastor a dressé vendredi devant la cour d'assises des Bouches-du-RhÎne
Courd'assises des Bouches-du-RhÎne : l'empoisonneuse de Nice acquittée des deux assassinats . Par L.S. Patricia Dagorn, 59 ans, a été acquittée cet aprÚs-midi par la cour d'assises d'appel
Pallanca-Pastor Gildo, 54 ans, consul gĂ©nĂ©ral de Monaco Ă New-York." Il est 10h05 Ă la barre de la cour dâassises dâappel des Bouches-du-RhĂŽne, Ă Aix-en-Provence. Lâaudition trĂšs
LaCour d'assises des Bouches du RhĂŽne Ă Aix en Provence intervient Ă la suite d'une dĂ©cision de mise en accusation suite Ă une instruction contrairement au Tribunal correctionnel qui est saisi Ă la suite d'une ordonnance de renvoi. Cette dĂ©cision entraĂźne seule la compĂ©tence de la Cour dâassises des Bouches du RhĂŽne qui statue aussi bien en premier
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. 02 DĂ©c Eddy Tir condamnĂ© Ă 25 ans de rĂ©clusion criminelle et Seyni Demba son co-accusĂ© 15 ans de rĂ©clusion criminelle pour le meurtre dâun adolescent de 17 ans © Philippe Beauverger AprĂšs cinq heures de dĂ©libĂ©rĂ©, la cour dâassises a reconnu coupables de meurtre en bande organisĂ©e et condamnĂ© les deux accusĂ©s, sans suivre les rĂ©quisitions de lâavocat gĂ©nĂ©ral, qui avait rĂ©clamĂ© contre Eddy Tir, ĂągĂ© de 25 ans, 30 ans de rĂ©clusion criminelle assortie dâune pĂ©riode de sĂ»retĂ© de 20 ans et 20 ans de rĂ©clusion contre Seyni Demba ĂągĂ© de 23 ans. Juste aprĂšs le rendu de la dĂ©cision, les parents de Kamel El-Mehli 17 ans, tuĂ© le 22 dĂ©cembre 2011, on exprimĂ© leur soulagement. Pour eux justice a Ă©tĂ© rendue pour Kamel MaĂźtre Bernard Hini, lâavocat dâEddy Tir a indiquĂ© quâil ferait appel de la dĂ©cision rendue par la cour dâassises des Bouches du RhĂŽne.
Neuf hommes vont ĂȘtre jugĂ©s devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, six ans aprĂšs l'impressionnante saisie sur un tarmac Ă Punta Cana. AFP via Getty Images Les pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret photographiĂ©s en fĂ©vrier 2014. AFP via Getty Images JUSTICE - Des centaines de kilos de cocaĂŻne, d'ex-pilotes de chasse aux commandes d'un jet privĂ©, de multiples rebondissements de la RĂ©publique Dominicaine Ă Saint-Tropez, et neuf accusĂ©s... L'affaire "Air CocaĂŻne" arrive ce lundi 18 fĂ©vrier devant les juges, six ans aprĂšs une saisie spectaculaire sur un tarmac de Punta Cana. Le procĂšs, le plus important de l'annĂ©e devant la cour d'assises des Bouches-du-RhĂŽne, doit se dĂ©rouler jusqu'au 5 avril Ă Aix-en-Provence. Plusieurs avocats ont demandĂ© lundi matin le renvoi du procĂšs dĂ©plorant l'absence de deux acteurs-clĂ© de ce dossier Ă rebondissements. "Nous n'avons aucune lisibilitĂ© sur la possibilitĂ© d'un renvoi Ă une date ultĂ©rieure", a rĂ©pliquĂ© l'avocat gĂ©nĂ©ral Marc Gouton, demandant le rejet des demandes de la dĂ©fense. Le tribunal a mis sa dĂ©cision sur un Ă©ventuel renvoi en dĂ©libĂ©rĂ© au milieu d'aprĂšs-midi. Pour cette affaire de trafic de drogue international "en bande organisĂ©e", pas de jurĂ©s mais une cour d'assises spĂ©ciale, composĂ©e de cinq magistrats professionnels. Ils jugeront neuf hommes dont certains encourent trente ans de rĂ©clusion criminelle. Six ans aprĂšs les premiers signalements puis la saisie de 680 kilos de cocaĂŻne et de multiples rebondissements, ils vont pouvoir s'expliquer sur cette affaire. Dans la nuit du 19 au 20 mars 2013, sur le tarmac de l'aĂ©roport de la station balnĂ©aire de Punta Cana, la police dominicaine dĂ©couvre 26 valises de drogue, calĂ©es dans les soutes et le "coin salon" d'un Falcon 50. Le jet privĂ© s'apprĂȘtait Ă dĂ©coller pour la France, via les Açores. Quatre Français, les pilotes Bruno Odos et Pascal Fauret, et les passagers Nicolas Pisapia et Alain Castany, sont immĂ©diatement arrĂȘtĂ©s. MalgrĂ© leurs dĂ©nĂ©gations, ils seront condamnĂ©s par la justice dominicaine, en 2015, Ă vingt ans de prison. Des allers-retours douteux Depuis, leurs destins se sont sĂ©parĂ©s les pilotes sont parvenus Ă s'enfuir clandestinement vers la France, au terme d'une opĂ©ration d'exfiltration aussi mystĂ©rieuse que rocambolesque. Les interrogatoires de ces deux anciens de l'aĂ©ronavale et de l'ArmĂ©e de l'air aux casiers judiciaires vierges sont parmi les plus attendus dans la centaine de tĂ©moignages et d'auditions d'experts programmĂ©s au long des sept semaines de procĂšs. L'apporteur d'affaires Alain Castany a pu obtenir son rapatriement par la voie lĂ©gale, transfĂ©rĂ© dans l'Hexagone pour raisons de santĂ©. Quant Ă Nicolas Pisapia, chargĂ© de voyager avec les valises de drogue selon l'accusation, il est le dernier Ă se trouver encore en RĂ©publique Dominicaine, sous contrĂŽle judiciaire avec interdiction de quitter l'Ăźle. Alain Castany et Nicolas Pisapia dont les dossiers ont Ă©tĂ© disjoints des cas des neuf autres accusĂ©s, seront jugĂ©s ultĂ©rieurement. Outre le vol interceptĂ© Ă Punta Cana, l'enquĂȘte-fleuve dans laquelle se sont succĂ©dĂ© plusieurs juges d'instruction marseillais, se penche sur deux allers-retours transatlantiques douteux, dans les quatre mois prĂ©cĂ©dents. Le "comportement suspect" des passagers du Falcon 50 avait intriguĂ© les gendarmes français aprĂšs l'atterrissage du premier de ces vols Ă l'aĂ©roport de Saint-Tropez-La Mole. Une dizaine de valises boueuses avaient alors Ă©tĂ© discrĂštement dĂ©chargĂ©es et embarquĂ©es dans deux voitures, sous les yeux d'un douanier, François-Xavier Manchet. Celui-ci se retrouve sur le banc des accusĂ©s. Des noms de personnalitĂ©s citĂ©s En haut de la pyramide, les enquĂȘteurs pensent ĂȘtre parvenus Ă retrouver le commanditaire, Ali Bouchareb, 47 ans, un trafiquant d'origine lyonnaise dĂ©jĂ condamnĂ© pour trafic de cocaĂŻne, qui aurait versĂ© "des centaines de milliers d'euros" pour organiser ces vols. Bien qu'il nie toute participation, les enquĂȘteurs estiment "parfaitement plausible" qu'il soit Ă la tĂȘte de ce rĂ©seau criminel d'importation de cocaĂŻne produite par les cartels mexicains. Longtemps insaisissable, protĂ©gĂ© par le silence des autres mis en cause, il est le seul Ă se trouver toujours en dĂ©tention provisoire. Il vivait dans la clandestinitĂ© jusqu'Ă son arrestation par la police espagnole fin 2014. Ajoutant au caractĂšre hors-norme de cette affaire, plusieurs noms de personnalitĂ©s sont apparus au fil du feuilleton judiciaire "Air CocaĂŻne", bien qu'au final aucun d'entre eux n'ait de lien avec le dossier. C'est le cas de l'opticien Alain Afflelou, propriĂ©taire du Falcon 50, qui Ă©tait mis en location via une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e lorsqu'il n'en avait pas l'usage. C'est Ă©galement celui de l'ancien prĂ©sident Nicolas Sarkozy, dont le nom avait Ă©tĂ© retrouvĂ© sur des factures lors d'une perquisition dans les locaux de cette sociĂ©tĂ©. Ă voir Ă©galement sur Le HuffPost LIRE AUSSI "Air CocaĂŻne" Christophe Naudin est sorti de prison pour raisons mĂ©dicales "Air CocaĂŻne" Christophe Naudin est arrivĂ© en France pour purger le reste de sa peine
Source pari Ă©tait risquĂ©. Il a finalement Ă©tĂ© perdu par la dĂ©fense. Mais avait-elle une autre solution ? Manifestement, lâaccusĂ© principal, Fayçal Younsi, 33 ans aujourdâhui, nâĂ©tait pas disposĂ© Ă venir sâincliner devant la douleur de ses victimes, celles qui lui ont fait face pendant cinq jours de procĂšs devant la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne. Et les jurĂ©s ont finalement suivi la conviction des parties civiles et celle de lâavocat gĂ©nĂ©ral. Ils nâont pas retenu la lĂ©gitime dĂ©fense et lui ont infligĂ© une peine de 20 ans. Ils ont dĂ©clarĂ© Fayçal Younsi coupable dâavoir donnĂ© la mort volontairement, le 14 mai 2017, devant la boĂźte de nuit Le Millenium », Ă Hachim Ahamada, 27 ans, et dâavoir tentĂ© de tuer de la mĂȘme façon son frĂšre de coeur Ibada Me Nicolas Berthier lâavait soufflĂ© dans sa plaidoirie Vous allez rendre la justice au nom dâune sociĂ©tĂ© qui refuse que lâon donne impunĂ©ment la mort Ă autrui ». Sans cela, ce serait, plaidera-t-il, la loi de la jungle ». Etait-ce cette mĂȘme loi de la jungle » qui Ă©tait en marche, cette nuit-lĂ , devant la discothĂšque marseillaise de Luminy pour une drague » un peu lourde ? Car, pour Me Berthier, Hachim Ahamada, ce grand nounours » est » mort pour rien ». Il nâĂ©tait pas concernĂ© par lâaltercation et il nâa commis aucune violence ». Tu as poignardĂ© mon fils, mais tu mâas tuĂ©e, moi ! », avait lancĂ© la mĂšre de la victime Ă lâaccusĂ© en cours de procĂšs. ArrĂȘtez de lâinsulter ! »Aux vifs Ă©changes entre avocats, la partie civile a rĂ©pondu hier par une supplique ArrĂȘtez de lâinsulter, arrĂȘtez de dire que nous sommes des voyous des Lauriers, au prĂ©texte quâon porte le nom dâAhamada, comme la moitiĂ© des Comores ! » Et Me Berthier de remettre les rĂŽles Ă leur place Celui qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă neuf reprises, câest lâaccusĂ©. Celui qui a fait la cavale, câest lâaccusĂ©. Ceux qui pratiquent lâomerta des voyous, ce sont les accusĂ©s ». Pour lui, point de lĂ©gitime dĂ©fense En cas de pression, la raison de Fayçal Younsi sâefface derriĂšre ses pulsions ». Me Cyril Lubrano, lui aussi, Ă©voquera des coups de couteau ciblĂ©s », loin dâĂȘtre portĂ©s au hasard ». Lâavocat gĂ©nĂ©ral Christophe Raffin, grand amateur de citations pour venir nourrir le dĂ©bat judiciaire, empruntera Ă Raymond Queneau la fragilitĂ© de nos vies Une vie ? Un rien lâamĂšne, un rien lâanime, un rien la mine, un rien lâemmĂšne. » Citant Malraux, il estimera que la vĂ©ritĂ©, câestdâabord ce quâun homme cache ». DâoĂč la cavale » de Younsi. DâoĂč, selon lui, la dĂ©marche du clan Il faut sauver le soldat Younsi ! » Il rappellera surtout que, pour quâil y ait lĂ©gitime dĂ©fense, il faut quâil y ait une attaque actuelle », mais surtout une riposte proportionnĂ©e », qui soit le seul moyen de sâen sortir ». Rien de tout cela. Quatre coups de couteau. Puis la fuite en Espagne et en Italie, qui vaut Ă trois complices prĂ©sumĂ©s de comparaĂźtre pour soustraction de criminel ». 20 ans requis contre Younsi, 2 ans avec sursis Ă 2 ans ferme contre les trois Fabrice Trolliet une histoire bĂȘtement masculine, faite dâamitiĂ©, loin du pacte criminel », Et vous quâauriez-vous fait ? » interrogera Me Camille Latimier, pour lâun dâeux. Me Philippe Payan y verra un acte d' »amour ». Mes Luc Febbraro et Karim Bouguessa ont regrettĂ© quâon nâait pas davantage investiguĂ© sur le volet lĂ©gitime dĂ©fense, en Ă©voquant le mouvement de foule » qui aurait fait peur » Ă leur client, avec une quinzaine dâindividus ». Ce bougre-lĂ nâest pas le diable que jâaurais imaginĂ© », promettra Me Febbraro. Mais en vain. Deux des complices de Younsi ont Ă©copĂ© de peines dâun an avec sursis probatoire et de deux ans dont un an de sursis probatoire. Lâex-compagne de lâaccusĂ© principal a Ă©tĂ© acquittĂ©e.
Copyright © 2021 , almaghribalarabi
Cet article date de plus de trois ans. PubliĂ© le 06/04/2019 1033 DurĂ©e de la vidĂ©o 1 min. FRANCE 3 Article rĂ©digĂ© par Le procĂšs "Air cocaĂŻne" a livrĂ© son verdict vendredi 5 avril. La journaliste Nathalie Perez fait le point depuis la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne. Le verdict est tombĂ© dans le procĂšs de lâaffaire "Air cocaĂŻne", vendredi 5 avril. Neuf personnes Ă©taient accusĂ©es dâun vaste trafic de stupĂ©fiants. Parmi eux, deux pilotes arrĂȘtĂ©s en 2013 sur le sol de la RĂ©publique dominicaine, alors quâils sâapprĂȘtaient Ă dĂ©coller vers la France avec 700 kilos de cocaĂŻne. Nathalie Perez dĂ©crypte la situation depuis la cour dâassises des Bouches-du-RhĂŽne. "AprĂšs sept semaines dâun procĂšs-fleuve et plus de 11 heures de dĂ©libĂ©ration, la cour dâassises dâAix-en-Provence Bouches-du-RhĂŽne a rendu son verdict deux acquittements et des peines allant jusquâĂ 18 ans de prison ferme, rapporte la journaliste. Concernant les deux pilotes, qui eux nâont cessĂ© de clamer leur innocence, la cour dâassises les a condamnĂ©s Ă six ans de prison ferme."
cour d assises des bouches du rhone